Nessadiou et Bourail sont situées sur la côte Ouest de la Grande Terre. C’est la partie la plus “plate” de l’île, une région privilégiée pour l’élevage et pour l’agriculture, mais assez sèche. C’est là que l’on rencontre les plaines d’herbe jaune et de savane parsemées de Niaoulis et de Gaïacs.
La “serpentine” est le deuxième plus grand convayeur à bande minier au monde et le seul à être curviligne. Elle s’étend sur 11km. Même si l’industrie du nickel est en ralentissement elle reste pourvoyeuse de 20% des emplois privés en Nouvelle-Calédonie.
Baie de Kouaoua, Grande Terre, Nouvelle-Calédonie. De l’extrémité de la serpentine est récupéré le mineret le nickel avant de partir en mineralier pour être transformé.
Anderson fait parti du collectif des jeunes de la tribu de Méa. Il s’apprête à partir chasser le cerf comme lui ont enseigné ses “vieux” (aïeux kanak). Il se reconnecte avec les esprits de la nature. Il participe au mouvement de blocage de la mine.
Près de Kouaoua, Grande Terre, les jeunes kanaks de la tribu de Méa se mobilisent depuis plus de deux mois contre l’exploitation de la mine de nickel de la SLN. Ils vivent désormais à l’entrée du site. Ils regrettent le peu de retombées économiques directes comparées aux milliards dégagés par l’industrie minière. Ils constatent la disparition des poissons et crevettes du creek M’Beri (rivière) ainsi que des coulées de gravats pollués. Lors du référendum du 4 novembre, ils ont choisi de ne pas voter se sentant abandonnés de tous les partis politiques.
Nimoo Amoury, l’un des portes parole du collectif des jeunes kanaks bloquant la mine se lave dans la rivière de son enfance. Il se reconnecte avec les esprits de la nature.
Près de Kouaoua, Grande Terre, les jeunes kanaks de la tribu de Méa se mobilisent depuis plus de deux mois contre l’exploitation de la mine de nickel de la SLN. Ils vivent désormais à l’entrée du site, dans des tentes de fortune. Même si les effectifs se sont amoindris ils sont encore une trentaine à occuper les lieux. Ils sont soutenus par les générations plus agées.
Près de Kouaoua, Grande Terre, les jeunes kanaks de la tribu de Méa se mobilisent depuis deux mois contre l’exploitation de la mine de nickel de la SLN. Ils vivent désormais à l’entrée du site, dans des tentes de fortune. Même si les effectifs se sont amoindris ils sont encore une trentaine à occuper les lieux. Autour d’une grande table de récupération ils discutent du référendum, ne croyant même plus aux vertus de l’indépendance, certains n’iront pas voter.
Près de Kouaoua, Grande Terre, les jeunes kanaks de la tribu de Méa se mobilisent depuis plus de deux mois contre l’exploitation de la mine de nickel de la SLN. Ils vivent désormais à l’entrée du site, dans des tentes de fortune. Ils regrettent le peu de retombées économiques directes comparées aux milliards dégagés par l’industrie minière. Même si les effectifs se sont amoindris ils sont encore une trentaine à occuper les lieux.
Tombes fleuries du petit cimetière de la tribu de Pothe. Cette dernière possède depuis l’an dernier une case construite selon les savoirs-faire ancestraux remise au gout du jour.
Fin d’après-midi sur la place des cocotiers à Nouméa. Les jeunes kanaks de la capitale s’y retrouvent, se détendent, pratiquent le break dance, jouent au football, jusqu’à la nuit tombée. On constate une forte consommation de cannabis.
Dernier meeting du FLNKS le 30/10/2018. Plusieurs centaines de personnes sont venues écouter les leaders du parti en banlieue de Nouméa. Chauffés à blanc et déterminés à faire vaincre le OUI au référendum du 4 novembre 2018.
Dernier meeting du FLNKS le 30/10/2018. Plusieurs centaines de personnes sont venues écouter les leaders du parti en banlieue de Nouméa. Chauffés à blanc et déterminés à faire vaincre le OUI au référendum du 4 novembre 2018.
Dernier meeting du FLNKS le 30/10/2018. Plusieurs centaines de personnes sont venues écouter les leaders du parti en banlieue de Nouméa. Chauffés à blanc et déterminés à faire vaincre le OUI au référendum du 4 novembre 2018.
Début de soirée sur la place des cocotiers à Nouméa. Les jeunes kanaks de la capitale s’y retrouvent, se détendent, pratiquent le break dance, jouent au football, jusqu’à la nuit tombée. On constate une forte consommation de cannabis. Le soir du référendum, la Place des cocotiers -contrairement à son habitude- était vide.
Pierre-Christophe Pantz, chercheur en géographie et spécialiste des territoires kanaks et de la décolonisation sur la place des cocotiers à Nouméa. La fontaine Céleste est le point zéro des routes de l’île. La place est un exemple typique d’architecture et d’histoire coloniale.
Ghislaine Arlie, première femme maire de Nouvelle-Calédonie (commune Farino). Elle pense que l’accession à l’indépendance est une porte d’entrée à la misère. Au lendemain du référendum, elle est soulagée mais ne veut pas tomber dans le triomphalisme ” Au delà de l’indépendance, l’essentiel restera toujours de s’entendre en paix tous ensemble”.
Dernier meeting du FLNKS le 30/10/2018. Plusieurs centaines de personnes sont venues écouter les leaders du parti en banlieue de Nouméa. Chauffés à blanc et déterminés à faire vaincre le OUI au référendum du 4 novembre 2018.
La veille du scrutin, les affiches électorales rappellent aux passants l’échéance du 4 novembre. Les calédoniens peuvent s’inscrire jusqu’au dernier moment sur les listes électorales afin d’assurer la plus grande représentativité possible des votes.
Gilbert TYUIENON, indépendantiste kanak de l’UC-FLNKS, membre du gouvernement. Pour lui “il est temps de rompre avec la France des douleurs et des souffrances et d’embrasser celle de la démocratie et des lumières”. Au dessus de lui dans son bureau, un portrait de Jean-Marie TJIBAOU : leader du FNLKS dans les années 80, assassiné en 1989 par un frère ennemi n’acceptant pas les accords de Matignon. Au lendemain du référendum, il estime que la bataille a été gagné malgré les 56,4% de NON. “L’indépendance est inéluctable. A l’Etat de prendre ses responsabilités de puissance décolonisatrice. L’Etat ne peut plus agir de façon partisane”.